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L’action HSBC à la bourse de Hong Kong est repartie quelque peu à la hausse ce mardi après l’annonce de ces licenciements et de la fermeture de marchés à problèmes. Elle se côtait en fin de séance à 74,05 HK$ (+0,6%).
Photo: REUTERS
HONG KONG 香港 – « HSBC désire vendre ses opérations en Turquie et au Brésil, mais prévoit de maintenir sa présence au Brésil en restant présent auprès de ses clients institutionnels pour les aider dans leurs besoins internationaux », a précisé la banque auprès de la Bourse de Hong Kong (HKSE). « D’ici la fin de 2017, HSBC doit réussir à économiser 4,5 milliards US$ minimum par ans, afin de revenir à un point d’équilibre », a précisé un communiqué.
Cette stratégie de réduction des coûts va être en partie supportée par une diminution des postes d’employés à plein temps aux quatre coins du globe, a précisé la banque dans une note structurelle qui devrait être présentée aux investisseurs ce mardi lors d’une réunion à Londres. Au total ce sont entre 22 000 et 25 000 postes qui seront ainsi supprimés.
Cette annonce était cependant déjà anticipée par les marchés depuis quelques temps, et est fortement critiquée, car suivant scrupuleusement le plan de réformes « hautement criticable » de son patron, Stuart Gulliver, en poste depuis 2011. Les marchés s’attendent également a un repli de la banque sur Hong Kong, alors qu’elle annonce renégocier son loyer pour son quartier général de Londres.
« Bonne idée, mais mauvais timing, et décision déjà connue », a indiqué ironiquement Chirantan Barua, analyste financière à Sanford C.Bernstein, à Londres, précisant que la sortie de HSBC du marché brésilien et turque était connu, et que la banque n’avait pas annoncé d’autres modifications plus drastiques. En 2014, la filiale brésilienne a perdu 379 millions US$ avant impôt, la filiale turque a perdu 233 millions US$ la même année •
 | Olivia Tam 譚美文 |
| Correspondante à Hong Kong | |
| olivia.tam[at]taipeisoir.net | |
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