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Les banques créancières de l’entreprise d’agro-alimentaire Ting Hsin International Group ont engagé deux actions visant à saisir des comptes en banque et des biens mobiliers, du fait que le groupe, qui est pris dans le scandale des huiles frelatées, n’a pas honoré le paiement à temps d’une dette.
Photo: Taipei 101 (台北101) appartient en partie à Ting Hsin International .
TAIPEI 臺北 – Ces actions ont été prises à titre conservatrice pour protéger les créanciers de l’entreprise, et de sa filiale immobilière Ting Lu Development Co., qui n’a pas honoré une dette de 6,5 milliards NT$ (170,37 millions d’euros), d’un prêt qui s’arrêtait le 31 Décembre 2014.
Les créanciers partie prenantes de ce prêt ont donc engagé une action auprès de la Cour de Justice de Shihlin pour geler les avoirs de Ting Lu, notamment son quartier général de Neihu, et ont également demandé à la Cour de Banqiao (New Taipei), de saisir une parcelle de terre appartenant à Ting Lu et se trouvant dans le district de Sanchong. Ces deux propriétés avaient été engagées en garantie pour le prêt.
Ting Lu peut toutefois stopper la procédure si elle paie ses dettes avant que les cours de justice ne signent leur décret, soit dans une semaine maintenant.
Le Ministère des Finances a précisé ce lundi que l’action était tout à fait légale et que le but des créanciers étaient d’assurer les droits des petits porteurs qui sont partie prenantes dans les banques prêteuses.
Mega International Commercial Bank, la banque qui a cautionné le prêt, a indiqué qu’elle espérait couvrir le prêt avec la vente du terrain de Sanchong. La parcelle de 49 000 mètres carrés, situé près de la station de métro de Xianse Temple, a été achetée en 2010 par Wei Chuan Food Corp., une filiale de Ting Hsin pour environ 10,1 milliards NT$.
Le Groupe Ting Hsin a été pris au coeur du scandale de l’huile frelatée depuis Octobre dernier, alors qu’à été découvert que plusieurs de ses filiales fabriquaient ou achetaient de l’huile de cuisson pour leurs produits, fabriquée avec des composants qui ne sont pas destinés à la consommation humaine.
Plusieurs groupes de défenses des consommateurs ont alors appelé au boycott des produits fabriqués par les différentes filiales du groupe, et tout le groupe a été mis sous surveillance, les banques, à leur tour, ont renforcé leurs conditions de récupération des valeurs de leurs prêts accordés. Le groupe semblait espérer payer cette dette en ouvrant une nouvelle ligne de crédit chez un autre prêteur, mais l’affaire de l’huile l’a rendu persona non-grata dans beaucoup de banques et établissements de crédit •
Melody Lin 林郁美
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